mardi 17 avril 2007

C'est fini

J'ai fermé ma liste d'amant potentiel cette semaine. N'en restait qu'un seul, que j'ai congédié à force de culpabilité et il faut être honnête, cet homme n'arrivait pas à me rassasier. De retour à une existence chaste et pure, avec regret je constate que j'ai attendu un peu trop longtemps avant de passer à l'acte.

Mâle Alpha était amoureux de moi depuis un moment. Je le savais, il savait que ce n'était pas réciproque, mais voulait bien que nous continuons à coucher ensemble. De là la culpabilité. Je suis une femme mesquine.

Il m'a fallu plusieurs tentatives avant de parvenir à rompre cette fréquentation. Toujours bien résolue, aussitôt que je me trouvais en sa compagnie, il n'avait qu'à glisser sa main dans mon cou pour que mon corps entier frissonne et que la petite voix qui hurle "Non, non, non" se taise. Allez savoir pourquoi, je ne le trouvais ni particulièrement beau, ni attirant. Histoire d'hormones et de printemps peut-être.

Il y a quelques semaines, mon corps s'est mis à réagir chaque fois que je passais une nuit avec lui. Eczéma sur le ventre. Menstruations de quelques jours suivant chaque relation. Moi qui saute régulièrement un mois par-ci par-là, ce n'était pas normal.

C'est à ce moment que ma décision a été prise. Je l'ai annoncée à quelques amis, lors d'un souper, et nous avons trinqué à mon retour à la pureté. Ne restait plus qu'à ce que Mâle Alpha le sache.

Discussion pleine d'argument, beaucoup d'alcool, il accepte, mais avec misère. Pourquoi ne pas continuer à coucher ensemble jusqu'à ce que l'un de nous rencontre quelqu'un, qu'il m'a demandé. Simple. Parce qu'il ne rencontrera personne aussi longtemps que je garantirai sa vie sexuelle.

Il y a donc eu la dernière fois. Fort plaisant. Mais aujourd'hui, je m'en serais bien passé. Parce que mon corps me lance un dernier avertissement. Je me tape une foutue infection urinaire. Et pas parce que je pratique une drôle de sexualité. Non.

Lorsque je suis en couple et que je me ramasse avec une infection de la sorte, ça ne veut dire qu'une chose. Que je ne suis pas bien dans ma relation et qu'il faut que j'y mette un terme au plus vite. Ça n'arrive pas à chaque fois. Mais lorsque cette maladie se pointe et que j'en ignore la signification, elle me rend visite à tous les trois mois. Pile. Jusqu'à ce que j'arrête de voir la personne.

La morale de cette histoire ? L'histoire de la dernière fois, c'est de la bullshit.

6 commentaires:

Chocolyane a dit…

Je ne connais pas vraiment l'histoire, mais je crois que tu as bien fait, si tu considérais que la situation était malsaine.

Tu sais, notre corps nous parle et ça rend très malade de ne pas l'écouter... Avant de me faire traiter pour mon trouble panique et mon anxiété, j'étais rendue avec des symptômes physiques... Si je ne m'étais pas décidée à faire quelque chose, je serais probablement à l'hôpital à l'heure qu'il est.

caroline.g a dit…

Y'a pas à dire, chère, ton corps te jase fort, voire... te crie après ! Ce qui est bien, c'est que tu l'écoutes... combien de gens sont malheureux parce qu'ils ignorent leurs corps ? J'peux t'en parler... ;o)

Maiken a dit…

Chocolyane...je me dois de te féliciter pour ta consultation qui apparemment fut bénéfique! ;) trop de gens hésite à ce guérir...

Waitress: Comme ça tu as décidée de te lancer dans un sevrage toi aussi?...Malheureusement cette fois je passe mon tour, mais c'est très louable, bravo! ;)

Jeune Homme a dit…

Bon. Après ma nuit d'hier, je retounr a ma relative chasteté Waitress, on sera purs ensemble!

Et appelle moi pour demain, notre prochain mercredi vin blanc.

Waitress a dit…

Hihi merci pour les encouragements!!!!!
Moi aussi, je crois qu'il est important d'écouter les messages de notre corps, parce que si on ne le fait, ça ne fait qu'empirer.
Vous savez quoi? Je viens de résister, là à l'instant même. J'suis fière de moi.

Quand à ma chasteté et à ma pureté ben.... c'est temporaire, le temps de trouver une prochaine fois qui vaut le peine :P

Chocolyane a dit…

@ Maiken : J'ai hésité longtemps... Trop longtemps. Je suis encore en traitement et sous antidépresseurs... Mais maudit que j'me sens bien!

C'est quand ça commence à aller mieux qu'on se rend compte à quel point on n'allait pas bien...