vendredi 9 novembre 2007

Friday night fever

Depuis que je travaille au bistro, il existe la tradition du vendredi. Le seul soir (ou presque...) où je me permets de me péter la face sans remord, sans appréhension par rapport au lendemain.

Vendredi dernier, j'ai eu du plaisir. Comme tout le temps. Même si en cours de conversation avec Copine, je me suis sentie un peu moche. Pourquoi ? Simplement parce que j'ai réalisé que je profitais mal de mon célibat. Depuis la dernière année et demie, peu d'homme se sont retrouvés dans mon lit. Comme je me suis ramassée dans celui de bien peu de garçons. Toutes histoires ayant été racontée ici, je me considère comme une petite fille sage. Cinq hommes. En 18 mois. Dire que certaines rumeurs de la blogosphère me décrivaient comme une femme facile au début de l'été ! Copine, au physique qui ne répond pas nécessairement aux critères de beautés actuels, me bat largement. Après trois mois de vie seule. Faut croire que j'ai trop de principes...

La Waitress se dirige vers le bar, comme à chaque vendredi depuis quelques semaines. Le coeur léger. Plein d'ivresse. J'y rejoindrai mes amis. Mes connaissances. Ces gens pour qui je m'inquiète. Ces personnes que j'aime. Qui font en sorte que l'existence est belle.

Les pupilles dilatées je les rejoindrai d'ici quinze minutes. Et qui sait. Le bar m'offrira peut-être une nouvelles histoire pour demain...

5 commentaires:

Jean-Philippe Murray a dit…

Espérons-le! Tant qu'à ne pas les vivres moi aussi ces histoires, aussi bien entendre les autres en parler!

Lobsterman a dit…

Qui croirait qu'une fille de Qc soit aussi urbainement cool. Amène-les tes potins, on veut du mordant :-)

Monsieur l'adulte a dit…

''Faut croire que j'ai trop de principes...'' Ca te donnerait quoi ces histoires si elles ne te ressemblaient pas, si elles allaient à l'encontre de ce que tu es ou si simplement tu te sentais mal de les vivre? ;) 5 en une année et demi, c'est toujours ca de prit: 5 personnes avec qui tu avais vraiment envie d'être.

Unknown a dit…

Je seconde Monsieur l'adulte...J'ai essayé de jouer le grand jeu avec plusieurs garçons avant d'arrêter de boire, et avec recul je me suis dit....Damn! Tu t'es pas écoutée la Grande, histoire d'essayer de vivre comme ton voisin. Ce que je voulais, c'était de l'amour, de l'affection gratifiante, et non une dose de cul gratuitement servie et éphémère.

Deux en deux ans....dont un, le même depuis 4 ans et demi....et je me retrouve devant aucun prospect après avoir dû renier celui-ci par respect...je me questionnais justement sur le fait de mon abstinence des 4 derniers mois...me disais, Belette, tu profites pas, tu es belle, jeune, intelligente, sans attache...

Mais à quoi bon? Autant mieux chercher et attendre le bon, pour en profiter pleinement, et ne pas douter de mon acte à cahque fois.

My 2 cents

Éternel-Étudiant a dit…

Comme disent les autres, c'est une question de tempérament, il faut que tu t'écoutes toi. Si tu regrettes parce que tu te retiens et que t'as peur d'être jugée, arrête de te retenir et vas-y. Par contre, si t'es bien là-dedans et que ce n'est pas de la retenue, çà ne donne rien de courrir après tout ce qui bouge.
Tant qu'à çà, même en couple, tu pourrais te poser ces questions; pourquoi m'empêcher ? comment savoir si c'est plus vert chez le voisin ? vais-je coucher avec le même mec pour le restant de ma vie ?